Comment investir dans l’ancien et bénéficier d’une réduction d’impôt ?

Depuis l’instauration de la loi Malraux en 1962, les contribuables ont eu l’opportunité d’investir dans des biens immobiliers anciens à rénover. En réalisant un tel investissement, ils ont profité d’une réduction importante de leurs impôts.

Outre cet avantage fiscal, ces derniers achetaient également une résidence généralement située dans les quartiers historiques de centre-ville. Cependant, cet outil présente quelques inconvénients surtout au niveau de la rentabilité et des programmes.

Quel intérêt d’investir dans de l’ancien ?

Aujourd’hui, il existe toute une multitude d’outils de défiscalisation immobilière. La loi Malraux quant à elle est destinée à l’achat d’un logement ancien à rénover. Elle propose un double avantage aux personnes fortement imposées.

En plus de leur offrir l’opportunité d’effectuer un investissement locatif patrimonial, elle permet aussi de bénéficier d’une déduction d’impôt conséquente. Ce dispositif porte d’ailleurs sur la restauration d’immeubles anciens.

Comment être fiscalement efficace ?

Pour tirer profit de cette mesure, le volet de restauration doit se situer entre 50 et 70 % de la valeur totale de l’investissement. Comme on peut le voir sur http://www.defiscalisationloimalraux.fr/, la défiscalisation représente 22 % du montant des travaux pour une résidence basée dans des zones bien définies : ZPPAUP et AVAP.

Désormais, on appelle ces secteurs « sites patrimoniaux remarquables ». Ce taux passe à 30 % si l’immeuble se situe dans un secteur sauvegardé ou une zone dégradée. Un plafond est néanmoins fixé à 100 000 euros.

Qu’en est-il du coût des rénovations ?

Pour réaliser de telles opérations, vous devez disposer d’un budget important. En effet, la rénovation d’un logement ancien est beaucoup plus coûteuse. Les dépenses pour une telle restauration sont rarement inférieures à 200 000 euros.

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En général, ces immeubles sont classés et sont donc restaurés dans les règles de l’art par de vrais artisans. De plus, les rares programmes bénéficiant de la loi Malraux s’effectuent dans des villes où le marché locatif local ne se développe pas.

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