Qu’ils soient marchands ou institutionnels, vitrines ou portails, les sites de la filière bois se sont multipliés. La filière bois a su profiter de la vague des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) pour se démarquer.
Toutes les institutions et les grandes entreprises de la filière disposent aujourd’hui de leur site internet. Même les PME et les artisans de la filière apparaissent ” netophiles “.
Il suffit de taper quelques mots-clé sur les moteurs de recherche : charpente, parquet, menuiserie, scierie pour s’en convaincre. Un foisonnement de sites surgit, prouvant qu’entre la filière bois et le net il s’est manifestement noué des liens forts.
C’est que la logique de réseau est parfaitement adaptée à la situation très éclatée de la galaxie d’entreprises de la filière bois. Le net aura permis de créer des synergies pour mettre leurs efforts en commun.
L’organisation de la Semaine du bois qui doit beaucoup au ” networking ” en est indubitablement le meilleur exemple. Autre facteur explicatif de l’engouement du bois pour le net : le besoin de reconnaissance. Il suffit de consulter les sites portail du secteur de la construction pour constater le peu de visibilité offert au matériau bois et aux entreprises de la filière. Avec internet, le bois s’est doté d’une vitrine que la presse de la construction ne lui apportait pas.
Comparé aux principaux sites du secteur de la construction, les sites de la filière bois : lesmaisonsdarbres.com, bois-construction.org, Le-Bois.com ou Netbois s’en sortent plutôt bien. Leur trafic mensuel qui s’établit autour de 30 000 à 40 000 visiteurs par mois représente entre un tiers et la moitié des sites généralistes de la construction. (En octobre, selon Diffusion-contrôle, Batiactu et Batiweb ont respectivement comptabilisé 96 000 et 70 000 visiteurs uniques).
On peut donc, sans risque d’exagération, affirmer que le bois est proportionnellement plus visible sur la toile que sur le papier.
Le bois a pris une longueur d’avance qu’il doit conserver.
Les milles feuilles web du bois
Il y a les entreprises connectées et celles qui sont en ligne. Les premières disposent d’un abonnement internet et d’un email, les secondes d’un site web. Les premières représenteraient environ 50 % de l’effectif national.
Il n’existe en revanche aucune statistique fiable pour évaluer le nombre des entreprises en ligne. Personne ne se risque aujourd’hui à donner une estimation du nombre de sites web d’entreprise.
D’autant qu’il y a site web et site web. Entre les sites multiservices de Kronofrance, par exemple, les sites vitrines comme celui de projet bois ou les mini-sites cartes de visite des “pages jaunes” par exemple il y a de très grosse différences.
Combien d’entreprises du bois en ligne ? On doit se contenter d’indications. Trois cent sites sont référencés dans l’annuaire du CNDB le bois-construction.org (www.bois-construction.org) sur plus d’un millier d’entreprises référencées, 1587 sites sur le portail le-bois.com dont environ un millier de sites français. Quelle proportion cela représente-t-il ? Comment se situe la filière-bois par rapport à d’autres secteurs ?
Internet : le bois est en avance !
lesmaisonsdarbres.com est en mesure de l’affirmer : le bois est en avance !
Notre analyse de la seule base exhaustive disponible : les Pages jaunes de Voilà le confirme : 7 % des entreprises de la filière-bois disposent d’un site internet quand la moyenne des autres professions de la construction se situe à moins de 5 %
Les scieries sont en tête : 8,33 % des scieries, 7,2 % des entreprises de charpentes et 5,42 % des menuisiers. Une menuiserie industrielle sur trois dispose d’un site internet.
En comparaison, les maçons ne sont que 3,3 %, les électriciens 4,9 % et les plombiers 6,7 % à disposer d’un site internet. Avec 2,15 %, les cabinets d’architectes font quant à eux figure de lanterne rouge du secteur de la construction, démontrant ainsi que les NTIC ne sont pas forcément réservées aux professionnels du tertiaire…
Poster un Commentaire